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Ce mois-ci, cap sur l’intelligence artificielle… sous toutes ses facettes. On explore les attentes croissantes des Français pour une IA émotionnellement intelligente, la montée en puissance des investissements cybersécurité face à des menaces toujours plus fortes, et l’inquiétante progression de l’usurpation d’identité numérique. Enfin, focus sur un enjeu stratégique majeur : la souveraineté numérique européenne, désormais au cœur des préoccupations de sécurité nationale.Bonne lecture !
Les Français ne veulent plus seulement une IA rapide et fonctionnelle : ils attendent qu’elle les comprenne. D’après le Consumer Voice Report 2025 de ServiceNow, 64 % des consommateurs espèrent que les chatbots sauront percevoir leurs émotions d’ici fin 2025. Cette attente marque une nouvelle ère dans la relation client, où l’efficacité seule ne suffit plus. Pour rester pertinentes, les entreprises doivent intégrer une dimension empathique dans leurs outils d’automatisation. L’IA conversationnelle ne peut plus être uniquement transactionnelle : elle doit devenir relationnelle.
Les cybermenaces s’intensifient, les régulations se multiplient, et la réaction est claire : l’Europe accélère massivement ses investissements en cybersécurité. Selon IDC, les dépenses dans ce secteur devraient croître de 11,8 % en 2025. Ce ne sont plus seulement les grandes entreprises qui se mobilisent : les PME affichent désormais la croissance la plus rapide en matière de protection numérique. Entre la sécurisation du cloud, la gestion des identités ou encore la prévention des fuites de données, la cybersécurité devient une priorité stratégique… pour toutes les organisations. Dans un contexte géopolitique instable, la sécurité informatique est devenue un pilier de souveraineté et de résilience.
L’intelligence artificielle fait des merveilles… mais elle a aussi un coût environnemental. En 2024, les datacenters consommaient déjà 1,5 % de l’électricité mondiale, un chiffre appelé à augmenter avec la montée en puissance des modèles d’IA générative. Pour limiter cette empreinte, les entreprises doivent agir sur plusieurs leviers : qualité et sobriété des données, efficacité des algorithmes, mutualisation des ressources informatiques. Bonne nouvelle : l’IA peut aussi être une alliée du climat. Elle permet déjà d’anticiper les catastrophes naturelles, d’optimiser les réseaux d’énergie, ou de cartographier les risques grâce aux données satellitaires. Le défi est donc clair : faire de l’intelligence artificielle un outil aussi performant que durable
Cette tribune alerte sur la dépendance de l’Europe aux géants technologiques américains, alors que 92 % des données européennes sont hébergées aux États-Unis. Dans un contexte géopolitique tendu, cette vulnérabilité devient un risque stratégique. La tribune appelle à rapatrier les données sensibles sur des infrastructures européennes, afin de préserver l’indépendance économique et politique du continent. Le coût serait élevé, mais bien moindre que celui de l’inaction.
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